Google veut célébrer l’année du serpent avec un jeu : nos impressions

Bureau festif avec ordinateur et decorations du Nouvel An

Une superposition inattendue : alors que Google célèbre l’année du serpent, le Têt 2025 et le départ du Vendée Globe 2024 s’entremêlent, dessinant une saison à la croisée des cultures et des aventures. Deux mondes qui, sur le papier, n’avaient aucune raison de se croiser. Pourtant, cette édition voit la tradition côtoyer la compétition de haut vol, l’effervescence familiale et la quête des océans. Et au cœur de ce carrefour, un jeu Google, clin d’œil numérique au patrimoine asiatique, s’invite dans la fête. Les réactions ne se sont pas fait attendre : entre curiosité et enthousiasme, le croisement étonne, séduit, rassemble.

Le Têt 2025 : une fête incontournable pour célébrer l’année du serpent

En 2025, le Nouvel An lunaire, ou Têt pour les Vietnamiens, prend une ampleur internationale sous le signe du serpent. Sixième figure du zodiaque chinois, le serpent incarne sagesse, mue et chance. Cette année, le Bois s’associe à lui, suggérant renouveau et croissance. Ludovica Squirru, figure du zodiaque, rappelle combien le serpent inspire une résilience fine, une intelligence rusée et une capacité à rebondir malgré les époques.

En France, comme au sein des grandes diasporas asiatiques, le Têt va bien au-delà d’un simple repas de famille : il devient une date phare, attendue, célébrée. Les plats traditionnels défilent, les enveloppes rouges (hóngbào ou li xi) circulent de main en main, apportant l’espoir d’une année prospère. Les rues brillent sous des lanternes rouges et, dans le tumulte des pétards, on évoque toujours la légende du Nian, ce mauvais esprit qu’il faut éloigner à tout prix.

Voici quelques rituels marquants qui illustrent cette période charnière :

  • Le serpent, symbole de prospérité et d’aspiration à la croissance
  • Les enveloppes rouges, qui portent avec elles vœux et volonté d’avancer
  • Des plats à partager, qui constituent le cœur battant de la fête et rapprochent les générations

Le Têt ne connaît plus de frontières : on le retrouve aujourd’hui dans les rues de Paris, Montréal, San Francisco. Rites anciens et touches modernes se mêlent. Offrandes posées, décorations soignées, musiques et gestes rituels tissent la toile d’une fête vivante, où le serpent et le Bois donnent l’envie de croire au printemps, à un souffle neuf, à une féconde alliance entre passé et présent.

Pourquoi le Nouvel An lunaire fascine-t-il autant ? Traditions, symboles et festivités

Le Nouvel An lunaire ne se limite pas à une date : il invite à un hommage vibrant à la culture chinoise. C’est la fête de la transmission, du partage de la mémoire à travers les générations et les plats traditionnels préparés ensemble, comme un secret de famille qu’on confie chaque année à ceux qui grandissent.

Glisser une enveloppe rouge dans la main d’un enfant, ce n’est pas simplement donner un billet ; c’est poser un souhait, espérer le bonheur, la réussite. Les mandarines, bien en évidence sur la table, rappellent douceur et chance, tandis que les mets partagés resserrent immanquablement les liens.

Les pétards s’invitent dans le vacarme, les lanternes rouges percent la nuit. Il s’agit de tenir le Nian à distance, cette créature mythique associée à la peur de la nouvelle année. Musique, danse du dragon ou du lion : la fête s’anime, embarque le quartier et réinvente des traditions ancestrales.

Voici comment s’organisent les moments-clés de cette fête :

  • Les repas collectifs deviennent l’occasion de tisser et retisser les liens familiaux
  • L’échange des enveloppes rouges ponctue la soirée, vecteur d’un passage confiant vers la nouvelle année
  • Les objets porteurs de sens (déco, fruits, calligraphie) sont installés, dans un équilibre entre superstition, esthétique et volonté de transmission

Qu’il s’agisse d’une table dressée avec soin ou d’un quartier illuminé, chaque détail, chaque nuance de rouge, ravive la mémoire. Ce Nouvel An lunaire relie ceux qui le fêtent à leur communauté, puise dans l’imaginaire collectif et transcende les frontières géographiques.

Google met le jeu à l’honneur : découverte du Doodle spécial année du serpent

Sous les projecteurs du Nouvel An lunaire, Google propose un détour ludique : un Doodle interactif conçu spécialement pour l’année du serpent. Sans rien installer ni s’inscrire, on se glisse dans la peau d’un serpent stylisé qui évolue au milieu de lanternes rouges, enveloppes rouges, mandarines et pétards. Tous les repères de la fête y sont rassemblés.

Chaque objet collecté dans ce jeu évoque la prospérité ou la chance. La sélection n’a rien de gratuit : ici, le serpent, symbole central du zodiaque chinois pour cette édition, porte la sagesse et l’idée d’une renaissance. Google a sollicité des créateurs d’origine asiatique pour dessiner un univers mêlant finesse contemporaine et respect des symboles. Les musiques s’inspirent des codes du Nouvel An, mais refusent tout pastiche. Le résultat, c’est une ambiance entraînante, fidèle et immersive.

Le jeu donne aussi envie de comparer ses scores entre amis, histoire de faire grimper la compétition dans la bonne humeur. En parallèle, Google orchestre la mise en avant de contenus thématiques liés au Nouvel An lunaire sur ses autres supports : films, applications, rubriques culturelles. Tout converge pour mettre en avant la richesse, la profusion et la vitalité des fêtes dans le monde, de la France au Vietnam.

Ornement serpent traditionnel pour le Nouvel An chinois

Le Vendée Globe 2024 : un rendez-vous sportif qui s’invite dans l’actualité du Têt

Le Vendée Globe 2024 vient, lui aussi, s’immiscer dans ce grand remue-ménage qu’offre le Têt. Cette boucle planétaire en solitaire et sans escale pousse les navigateurs dans leur dernier retranchement, tout en fascinant des passionnés à travers la planète. Alors que démarre l’année du serpent, ces skippers affrontent la houle et l’inconnu, portés eux aussi par ce souffle de transformation et de résilience propre à ce signe.

Derrière leurs écrans, des millions de personnes suivent l’épopée de ces aventuriers. Cette course, tout comme le Nouvel An lunaire, met en avant la capacité de renouvellement et la recherche d’un nouveau départ. Ici, les proches se retrouvent autour de plats traditionnels et d’enveloppes rouges ; là-bas, sur les océans, les marins poursuivent chaque horizon, mus par la volonté de changer de trajectoire. Les messages d’encouragement aux skippers croisent les vœux échangés dans les familles, sur les réseaux et dans les groupes d’amis.

Ce qui étonne, c’est la force du contraste : d’un côté, l’isolement extrême et la tension en mer ; de l’autre, la chaleur et la fête partagée sur la terre ferme. Cette année, le serpent du zodiaque chinois, associé à la capacité de renaître et de croître, reflète curieusement le parcours de ces hommes et femmes en quête d’horizons lointains. Au final, sport et héritage culturel se répondent, interrogent le temps qui passe, remettent toujours en jeu la tentation du renouveau.

Traditions ancestrales et exploits d’aujourd’hui se croisent, le rideau s’ouvre sur une scène surprenante : peu importe le point de départ, une saison nouvelle attend, un défi reste à relever, et, toujours, ce serpent à dompter.

ARTICLES LIÉS